Suite au départ de Mats Hummels, Thomas Tuchel a choisi Marcel Schmelzer pour être le capitaine du Borussia Dortmund. Voici ce qui l’a sans doute convaincu à prendre une décision à ses yeux « logique ».
Sa loyauté
Schmelzer est arrivé au BVB en provenance de Magdebourg en 2005, lorsqu’il avait 17 ans. Il a fait ses débuts en championnat lors de la première journée de la saison 2008-2009 contre le Bayer Leverkusen, lancé dans le grand bain pour prendre la relève d’une légende, Dédé, sur le déclin. Depuis, il a disputé pas moins de 283 matchs sous les couleurs du Borussia.
Le 25 avril dernier, à 28 ans, il a signé un nouveau contrat jusqu’en 2021. S’il va au terme de ce bail, cela fera donc déjà 16 années passées au club pour le latéral gauche.
Sa régularité
Schmelzer est l’un des joueurs les plus réguliers en Bundesliga. Il brille rarement, mais il fait du bon travail, ce qui fait de lui l’un des joueurs les plus sous-côtés en Allemagne. Il perd rarement ses nerfs et ne montre quasiment jamais sa frustration, se bat toujours sur le terrain : toutes les qualités que doit avoir un capitaine.
Depuis qu’il est devenu le premier choix au poste de latéral gauche en 2009-2010, il a disputé 22 910 minutes sur 30 510 possibles !
Son leadership
Nourri à la méthode Klopp, Schmelzer prend régulièrement la parole sur le terrain, souvent pour s’adresser aux jeunes ou aux nouveaux arrivants, leur donner des conseils, les soutenir. Il n’est jamais sur la réserve lorsqu’il s’adresse aux médias après une contre-performance, et pointe toujours ce qui a été bon et ce qui ne l’a pas été.
Après la victoire face à Mayence en ouverture de la Bundesliga il y a dix jours, il a notamment déclaré : « Nous sommes conscients que tout n’a pas fonctionné comme nous l’espérions, mais nous avons joué un bon match dans certains domaines, surtout compte tenu de la température. Je félicite toutes les recrues qui ont joué aujourd’hui, ils sont tous très bien joué. »
Sa détermination
Schmelzer veut gagner chaque match. Sa détermination l’a clairement aidé à devenir le joueur qu’il est aujourd’hui, sachant qu’il y avait toujours des joueurs plus talentueux autour de lui.
Sa détermination est d’autant plus remarquable lorsque l’équipe est dos au mur, comme ce fut le cas en 2013 lors du quart de finale mémorable de Ligue des Champions face à Malaga.
Source : The Yellow Wall