Après la défaite du Borussia Dortmund face au Bayern Munich en Supercoupe d’Allemagne dimanche soir (0-2), Thomas Tuchel a toutefois retenu de nombreux éléments positifs.

Thomas Tuchel au sujet du match contre le Bayern

« Ce que je vois dans les statistiques - plus d’occasions de but, une meilleure possession, une supériorité dans les duels, un plus grand nombre de passes - est en accord avec ce que j’ai eu l’impression de voir depuis le banc de touche. Mais nous devons accepter une défaite malchanceuse et pas méritée. Nous nous sommes beaucoup investis dans ce match, c’est ce que nous voulions. L’équipe a montré beaucoup d’énergie sur le terrain et a créé un bon nombre d’occasions de but, particulièrement en première période, mais nous avons constamment échoué à concrétiser, par insouciance et à cause de petites erreurs techniques. »

Les leçons à retenir de cette rencontre

« Notre tâche est de conserver des offensives fréquentes et avec beaucoup d’énergie, de ne pas lever le pied et d’être à fond pendant 90 minutes. C’est une question de condition physique, de concentration et de travail collectif. Nous avons fait un nouveau pas en avant face au Bayern, mais il y a encore un long chemin à parcourir. Il y a beaucoup de plaisir à travailler tout ça avec l’équipe. Je suis enthousiasmé par ce que j’ai vu d’eux dans ce match, par ce qu’ils ont montré. »

La controverse avec Ribéry…

« Je juge que c’est la même chose qu’en finale de la Coupe [d’Allemagne]. Il n’y a qu’à voir le ralenti, et il n’y a aucun doute à avoir. L’arbitre de touche, le quatrième arbitre et l’arbitre de centre forment un triangle autour de l’action et ils étaient à moins de 15 mètres. »

L’état de forme de Mario Götze

« Il n’a pas joué car, comme Schü [André Schürrle] et quelques autres joueurs, il s’entraîne depuis seulement neuf jours. Nous savions que nous voulions jouer avec une certaine intensité. Notre préparation n’a pas impliqué les joueurs récemment arrivés pour de tels matchs, et il était préférable d’utiliser ceux qui étaient là depuis quatre ou cinq semaines. »