Un BVB en béton armé !

Auteur d’un match solide bien que crispant, le Borussia Dortmund a confirmé sa position de leader du Groupe F en s’imposant à Lisbonne.

Sporting Portugal / Borussia Dortmund : 1-2 (0-2). 
Mardi 18 octobre 2016, 20h45 - Estadio Jose Alvalade (Lisbonne). 
Buts : 0-1 Aubameyang (9′) ; 0-2 Weigl (43′) ; 1-2 Cesar (68′).
Avertissements : Passlack (49′), Elias (54′), Schelotto (69′), Campbell (76′), Rode (76′), Cesar (86′), Bürki (88′).

Sporting Lisbonne : Rui Patricio – Schelotto, Coates, Ruben Semedo, Zeegelaar – William Carvalho – Gelson Martins, Elias (Bruno César 60′), B. Ruiz (André 79′) – L. Markovic (Campbell 65′), Dost.

Borussia Dortmund : Bürki – Ginter (Rode 71′), Sokratis, Bartra (Piszczek 68′), Passlack (Burnic 90’+3′) – Weigl – Pulisic, Götze, Kagawa, Dembélé – Aubameyang.

C’est avec une certaine difficulté que le Borussia Dortmund débute cette rencontre, malmené dans les premières minutes par un Sporting qui met beaucoup de rythme balle au pied. Et pourtant, après avoir fait le dos rond, les Borussen exploite immédiatement la première erreur adverse.

Pierre-Emerick Aubameyang use de sa vitesse pour pousser son vis-à-vis à la faute, et s’en va défier Rui Patricio puis le tromper d’un ballon piqué pour ouvrir le score (9′). Ce but a le mérite de mettre le BVB dans le bon sens, même si les Portugais se montrent toujours dangereux.

C’est notamment le cas sur une erreur naïve de Felix Passlack devant Elias, mais heureusement, la sortie de Roman Bürki est décisive (31′). Dans la foulée, Aubameyang se procure deux occasions nettes mais bute sur Rui Patricio (35′) avant de manquer le cadre (40′).

C’est finalement Julian Weigl qui, d’une frappe à l’entrée de la surface de réparation, vient se charger seul de doubler la mise et d’offrir un avantage plus confortable à ses partenaires juste avant la pause (43′).

Du nerf !

Le début de deuxième période donne lieu à une rencontre plus accrochée. Les premiers cartons jaunes sortis par l’arbitre le démontre, tandis que le Sporting se montre plus entreprenant face à un BVB davantage gestionnaire.

À force de se montrer trop prudent, le BVB se laisse aller à des erreurs inutiles, à l’image de ce ballon joué en retrait par Bartra et pris à la main par Bürki. Le coup franc indirect est incontestable, mais surtout mal négocié par la défense borusse, qui permet ainsi à Cesar de transformer l’occasion d’un tir en force pour réduire l’écart (68′). Quelques instants plus tard, Dost est à un cheveu d’égaliser d’une tête croisée qui vient mourir au ras du poteau.

Thomas Tuchel sent qu’il doit changer quelque chose, et procède à deux changements : Lukasz Piszczek et Sebastien Rode font leur entrée à la place de Marc Bartra et Matthias Ginter, ce dernier étant blessé. Il faut néanmoins un grand Bürki pour intervenir sur une nouvelle offensive portugaise, tandis que Pulisic, sur un deuxième ballon consécutif à un coup franc, trouve la barre transversale à un quart d’heure de la fin.

La tension monte sérieusement en fin de rencontre, lorsque les joueurs du Sporting ne rendent pas un ballon mis en touche volontairement par Bürki suite à la blessure évidente de Sokratis. Il faut alors faire preuve de beaucoup de solidité dans l’arrière-garde de Dortmund pour tenter de tenir le score. Chose faite, après sept minutes d’arrêts de jeu, rien que ça !

Fort de cette deuxième victoire en trois matchs, le BVB conserve la tête du Groupe F en compagnie du Real Madrid, et compte quatre unités d’avance sur la troisième place à mi-parcours.